Dernière mise à jour : avril 2024
Le point marché d'investissement en France Bureaux, Commerce et Logistique au premier trimestre 2024
Le premier trimestre de 2024 marque une période d'activité économique morose, avec une croissance nulle du PIB, principalement en raison d'une demande intérieure toujours faible, stimulée légèrement par la consommation mais freinée par des importations en hausse par rapport aux exportations. La production industrielle devrait s'inverser au deuxième trimestre, entraînant une croissance estimée à +0,3% en fin d'année, en deçà de 2023. Cependant, le gouvernement a revu à la baisse ses prévisions pour 2024, en raison d'un déficit public important et d'un contexte géopolitique peu favorable. Malgré l'annonce de mesures d'économies, le déficit public reste élevé, et la dette dépasse les prévisions. Parallèlement, l'inflation commence à se stabiliser, mais le chômage continue d'augmenter, compromettant les perspectives d'emploi à court terme.
Taux directeurs : Maintien d'un plateau
Bien que l'inflation dans la zone euro diminue, la BCE tarde à réduire ses taux directeurs, restés stables depuis six mois. La Fed adopte une attitude similaire, retardant tout resserrement monétaire. Les marchés obligataires anticipent néanmoins un changement de politique monétaire, avec une baisse durable des taux d'emprunt à long terme des États. Cette anticipation réduit l'impact potentiel des premières baisses de taux sur les rendements sans risque, alimentant la prudence des investisseurs à court terme.
Contexte général : Perspectives mitigées pour l'investissement
Le marché de l'investissement immobilier en France connaît sa pire performance depuis 2009, avec une baisse significative des engagements au premier trimestre. Les gros volumes restent rares, tandis que les investisseurs internationaux semblent progressivement revenir sur le marché. Cependant, la demande reste limitée à certains segments du marché offrant une visibilité locative suffisante. Dans le secteur des bureaux, la situation est particulièrement difficile, avec une diminution des investissements, notamment en dehors de Paris et des grandes métropoles régionales.
Bureaux : Poursuite de la dégradation
Le marché des bureaux continue de souffrir, avec une baisse significative des investissements, notamment en dehors de Paris. Les taux Prime se stabilisent, mais la demande reste faible, avec des difficultés de financement pour les gros volumes. La différenciation entre actifs de qualité et actifs secondaires s'accentue, avec des taux de rendement en hausse pour ces derniers.Bien que l'inflation dans la zone euro diminue, la BCE tarde à réduire ses taux directeurs, restés stables depuis six mois. La Fed adopte une attitude similaire, retardant tout resserrement monétaire. Les marchés obligataires anticipent néanmoins un changement de politique monétaire, avec une baisse durable des taux d'emprunt à long terme des États. Cette anticipation réduit l'impact potentiel des premières baisses de taux sur les rendements sans risque, alimentant la prudence des investisseurs à court terme.
Commerces : Ralentissement confirmé en 2024
Le marché de l'investissement en murs de commerces enregistre une baisse significative des engagements, en raison notamment du repli des grands volumes. Les centres commerciaux restent attractifs pour les investisseurs, tandis que les commerces de centre-ville sont moins recherchés. Les taux de rendement restent stables, en attendant une potentielle baisse des taux directeurs.