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L’année 2023 s’ouvre dans un contexte inédit sur tous les fronts : crise géopolitique dont l’issue et les risques de propagation restent incertains, crise énergétique et supply chain encore sous tension 2 ans après le début de la crise du Covid, pression inflationniste et obligataire historiquement élevées, accompagnée d’une probable récession économique, d’une hausse inédite des couts de financement et d’une explosion des couts de construction...
Parallèlement, la transformation des organisations du travail et la tension sur le marché de l’emploi s’amplifient, l’hybridation du retail se poursuit, l’urgence climatique et son corollaire, le décret tertiaire, s’imposent comme une réalité incontournable.
L’INVESTISSEMENT
Malgré l’incontestable dimension de valeur refuge de la France, grâce à l’excellente résilience des marchés utilisateurs, l’investissement immobilier va connaître un vrai ralentissement, le temps que les ajustements entre vendeurs et acquéreurs exigés par le nouveau contexte financier se fassent. Et qu’en parallèle, les acteurs intègrent l’impact de la forte redifférenciation des sous-jacents locatifs sur les perspectives de création de valeur liée à la mutation des usages immobiliers.
LES BUREAUX
TENDANCES DU MARCHÉ UTILISATEURS EN ÎLE-DE-FRANCE
LA TRANSFORMATION DU MONDE DES ENTREPRISES SE MATÉRIALISE COMPLÈTEMENT
La longue période de pandémie a profondément modifié les organisations du travail (télétravail ,management à distance…) et les nombreux départs de collaborateurs, dans un contexte de fort accroissement concurrentiel sur le marché de l’emploi, ont changé l’attitude des entreprises vis-à-vis des recrutements des talents. De nouveaux besoins et exigences immobilières en découlent: redéfinition du siège social, notion de bureau flagship, flex office, optimisation des espaces, performance énergétique et biophilique et, surtout, forte recherche de localisations hyper-centrales.
LES COMMERCES
LA FIN DU RETAIL BASHING
Alors que certains prévoyaient la fin du commerce physique, ces derniers mois ont montré que le secteur du retail fait plus que résister: il s’adapte et se réinvente chaque jour, pour sortir renforcé de ces mois de crises successives. Ainsi, malgré l’attentisme inévitable lié aux attentes de repricing sur certains segments, l’appétit des investisseurs restera fort au vu des rendements proposés et de la solidité du secteur désormais éprouvée.
LA LOGISTIQUE
Après la progression forte et continue enregistrée des dernières années, la logistique semble montrer de premiers signes de ralentissement. La nouvelle classe d’actifs « bien aimée» des investisseurs entre-t-elle dans une zone de turbulences durable ? Ou, face à la complexification tant des enjeux que des besoins, marque-t-elle une pause salutaire, pour s’ajuster et mieux se relancer ?