Le naming est devenu une tendance quasi-incontournable puisque 78% des immeubles étudiés portent un nom.
Dans sa dernière étude, Cushman & Wakefield se penche sur un sujet peu traité : le nom donné aux immeubles de bureaux. L’analyse a porté sur les bureaux livrés en Île-de-France depuis 2016 ou en cours de construction, soit 348 immeubles.
3 grandes tendances se distinguent :
- des noms véhiculant un concept (62% des noms données) ;
- des noms traduisant un élément de localisation (19% des noms comportent un élément d’adresse) ;
- des noms faisant référence à des éléments d’architecture du bâtiment (16%).
En analysant plus précisément les types de nom donnés, l’étude montre que :
- 26% des noms sont à consonances anglaises ;
- 14% des noms ont des lettres finales en A ou O ;
- 7% des noms étudiés sont des néologismes en substituant un chiffre à une lettre par exemple (« Qu4drans », « L1fe » entre autres), en changeant une lettre d’un mot (« Seizame » ou encore « E-conic »).
Les résultats de cette étude font le constat de la montée en puissance des noms conceptuels sur les dernières années au détriment des noms faisant référence à la localisation des immeubles.
Cela traduit le fait que loin d’être un simple mot tout droit sorti de l’imagination des communicants, le naming est le reflet des évolutions sociétales et des attentes des utilisateurs vis-à-vis de leurs espaces de travail.